Recensement Général de l'Agriculture 2004/2005
Volet Recensement des Exploitations sédentaires
Mali, 2004 - 2005
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MLI-CPS/SDR-RGA-2004-V01
Recensement Général de l'Agriculture 2004/2005
Volet Recensement des Exploitations sédentaires
RGA2004
| Nom | Code pays |
|---|---|
| Mali | mli |
Enquête agricole [ag/oth]
La République du Mali a bénéficie dans le passé de plusieurs assistances dans le domaine du développement des statistiques agricoles et alimentaires.
Le Recensement Agricole de 1984 a été financé avec le concours du PNUD dans le cadre des projets PADEM MLI/86/010 “Appui au système statistique malien par des enquêtes auprès des ménages et sur le secteur informel” et MLI/90/007 “Appui au système statistique malien dans ses capacités d'étude, d'analyse et de publication”. Malheureusement, les résultats définitifs de ce recensement n'ont jamais été publiés.
En 1991, sur financement FED/CILSS/DIAPER, un recensement du cheptel a été réalisé et les résultats ont été publiés. Depuis 1986, l'Enquête Agricole annuelle de Conjoncture (EAC), est réalisée conjointement par la Direction Nationale de la Statistique et de l'Informatique (DNSI) et l'ex Direction Nationale de l'Agriculture (actuellement la DNAMR). Ces dernières années, le CILSS/DIAPER, l'OSCE et l'USAID ont contribué, notamment sur le plan matériel dans la réalisation de cette enquête. Cependant, l'EAC, investigation statistique de base du dispositif de collecte, menée depuis plus de vingt ans est confrontée à des contraintes liées au champ couvert, à l'organisation, aux moyens mis en œuvre et au niveau de signification de ses résultats.
Sur le plan du suivi de la situation alimentaire, l'Association Européenne pour le Développement et la Santé (AEDES) appuie le Gouvernement malien dans l'exécution du projet Système d'Alerte Précoce (SAP) depuis 1986.
De 1973 à 1980, le projet FAO Appui Mali 523 “Amélioration de la commercialisation du bétail” a permis à l'Office Malien du Bétail et de la Viande (OMBEVI) de disposer d'un réseau de collecte pour le suivi des marchés de bétail. En 1987, le Ministère de l'Agriculture a préparé avec l'assistance de la FAO, dans le cadre du projet TCP/MLI/5754, une revue du secteur agricole qui présentait un diagnostic détaillé ainsi qu'une esquisse de scénarios de développement.
Le projet MLI/91/005 “Appui à la mise en œuvre du schéma directeur du développement rural”, financé par le PNUD et exécuté par la FAO, présente la stratégie de développement à court, moyen et long terme pour l'ensemble du secteur agricole.
En 1996, l'USAID a financé le projet relatif à l'Enquête Démographique et de Santé conjointement réalisée par la CPS-MSSPA et la DNSI. En 1998, la réalisation du projet Recensement Général de la Population et de l'Habitat (RGPH 1998) par la DNSI, a bénéficié de l'appui du FNUAP, de la Coopération Canadienne et de la Banque Mondiale.
De Juillet 1998 à Octobre 1999, la FAO a apporté son assistance à la préparation du RGA à travers le projet TCP/MLI/7822 "Assistance préparatoire au Recensement Général de l'Agriculture". L'objectif de cette assistance était d'aider le Gouvernement du Mali à préparer le RGA par la mise au point d'une méthodologie complète et des documents techniques, le renforcement des capacités techniques et la finalisation du document du projet principal.
En fait, la réalisation du recensement agricole nécessite une importante phase de travaux préparatoires. Compte tenu des contraintes du calendrier agricole, il était nécessaire d'entamer les travaux préparatoires du RGA à temps afin de permettre la réalisation des opérations de collecte dans les meilleures conditions au cours de la campagne agricole 2001/2002. Faute de retard dans la mobilisation de financement, le RGA a été méné en 2004/2005.
Le Ministère de l'Agriculture, à travers la Cellule de Planification et de Statistique (CPS), a réalisé durant la campagne agricole 2004/2005, un Recensement Général de l'Agriculture (RGA) dans le cadre du programme de Recensement Mondial de l'Agriculture 2000 préconisé par l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) et la Banque Mondiale. Ce recensement est le premier du genre effectué au Mali depuis l'indépendance.
L'objectif global assigné au Recensement Général de l'Agriculture est de fournir aux décideurs, aux opérateurs privés (Organisations paysannes, ONG, etc.), ainsi qu'aux partenaires du secteur agricole, des orientations claires pour élaborer des stratégies de développement cohérentes, planifier le développement du secteur rural à moyen et long termes, faciliter le suivi et l'évaluation des programmes d'investissement sur la base de données statistiques actuelles et fiables.
Le Recensement Général de l'Agriculture RGA 2004/2005 a couvert tout le territoire national aussi bien le milieu rural qu'urbain. Il a touché les exploitations de type traditionnel et moderne. La base de sondage des exploitations traditionnelles est issue du Recensement Général de la Population et de l'Habitat de 1998. Les domaines étudiés sont : l'élevage, l'agriculture pluviale et l'agriculture irriguée. Le maraîchage et l'arboriculture feront l'objet d'une étude spécifique.
La collecte des données du RGA a été effectuée par une enquête par sondage auprès des exploitations agricoles. Il s'agissait de tirer un échantillon d'exploitations (unités d'enquête) et d'y administrer le jeu de questionnaires conçus à cet effet. Un tirage à deux degrés a été réalisé :
- au 1er degré, les tirages des sections d'énumération (SE) avec probabilité proportionnelle à la taille en nombre de ménages,
- au 2nd degré, un tirage aléatoire simple de 5 exploitations agricoles à l'intérieur des sections d'énumération a été effectué après un dénombrement de toutes les exploitations agricoles présentes.
La taille de l'échantillon des exploitations traditionnelles était environ de 2 000 SE et 10 000 exploitations agricoles.
Le coût total du RGA est de 2 548 600 000 F CFA financé par le Gouvernement du Mali à hauteur de 1 825 000 000 FCFA, soit 71,6% et ses partenaires techniques et financiers (la FAO, l'Union Européenne, l'USAID et la Banque Mondiale à travers le PASAOP) pour 723 600 000 FCFA.
Les organes chargés de l'exécution des opérations aux niveaux national et régional étaient composés des directions des ministères chargés du Plan, de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche.
L'opération a débuté en 2001 par le Recensement du Cheptel Nomade Transhumant dans 428 zones de concentration.
Le Recensement Général de l'Agriculture (RGA) 2004/2005 a couvert l'ensemble du territoire national, permettant de produire des statistiques par région, par cercle et au niveau national. Il a été mené sous forme d'une grande enquête par sondage dans 2 013 SE et a concerné 10 000 exploitations agricoles avec un taux de couverture de 94%. Le calcul des précisions donne un cœfficient de variation pour les superficies de 3% au niveau national, 5 à 15% au niveau régional.
Les exploitations modernes et les zones de concentration du cheptel transhumant et nomade ont été enquêtées de façon exhaustive. Le RGA 2004/2005 a intégré la dimension genre dans le processus de production et d'analyse des données statistiques. L'ensemble des opérations du RGA a été mené par le Bureau Central du Recensement Agricole et ses démembrements régionaux, avec l'appui technique du Programme des Nations Unies Pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), de l'Observatoire Economique et Statistique d'Afrique Subsaharienne (AFRISTAT) et du Centre Régional Agrhymet (CRA-CILSS).
La méthodologie et les résultats ont été validés par le sous-comité de statistiques agricoles et d'élevage.
Les résultats du RGA sont répertoriés dans les documents suivants :
- Volume I : Rapport de synthèse sur les résultats définitifs,
- Volume II : Rapport détaillé avec les résultats définitifs présentés aux niveaux région et cercle,
- Dépliant sur les principaux résultats du RGA,
- CD-ROM du RGA.
Le RGA a permis de recueillir une masse importante d'informations sur :
- les caractéristiques de la population agricole ;
- les caractéristiques des exploitations agricoles ;
- les caractéristiques des superficies et des parcelles ;
- le cheptel des exploitations agricoles ;
- l'accès aux ressources productives et aux équipements des exploitations agricoles.
L'analyse des résultats obtenus montre que la Population vivant au sein des exploitations agricoles du Mali est estimée à 8 912 459 personnes. C'est une population jeune avec un niveau d'instruction assez faible. La taille moyenne des ménages est d'environ 7 personnes. Cette taille varie selon les régions. La population moyenne par exploitation est de 11 personnes. Le nombre d'exploitations agricoles au Mali a été estimé à 805 194. Les exploitations agricoles sont essentiellement gérées par les hommes. Le nombre d'exploitations gérées par des femmes représente 3% du nombre total des exploitations agricoles, celles-ci sont essentiellement des veuves ou des divorcées.
Au Mali, parmi les 805 194 exploitations agricoles, il y a 86% qui pratiquent la production végétale pour une superficie moyenne de 4,7 ha par exploitation. La superficie moyenne des exploitations agricoles des femmes est nettement inférieure à celle des hommes (1,2 ha contre 4,3 ha). En effet, 79% d'entre elles ont moins de 2 ha alors que la proportion des hommes ayant moins de 2 ha est nettement inférieure (44%).
Le cheptel est estimé à 6 811 473 bovins, 7 244 923 ovins, 8 273 955 caprins, 1 232 350 asins, 641 491 camelins, 78 676 équins, 84 600 porcins et
9 017 468 volailles, dont l'âge est de 2 mois et plus.
Les exploitations agricoles qui pratiquent l'élevage (hors volaille) représentent 83% du total des exploitations. La proportion des exploitations purement d'élevage représente 13,7% du nombre total des exploitations agricoles.
Les modes de travail du sol les plus répandus sont :
Le nombre d'exploitations bénéficiaires de crédit représente près de 20% du nombre total d'exploitations agricoles. Les femmes chef d'exploitation ont moins accès au crédit que les hommes. La proportion des femmes chef d'exploitation bénéficiaires du crédit représente 9,3%, bien inférieure à la proportion des hommes chef d'exploitation (22,3%).
Après le RGA, un Système permanent des statistiques agricoles financé par le budget national a été mis en place.
Données échantillonées [ssd]
L'unité d'analyse ou d'observation est l'exploitation agricole.
Version
Cette version est la Version finale après l'aggrégation et l'analyse des données.
2008-01-22
Périmètre
Le RGA produit les données fondamentales sur les caractéristiques structurelles (démographie, facteurs de production, accès aux services, etc.) des exploitations agricoles et la participation des femmes dans l'économie rurale.
| Thème |
|---|
| Agriculture |
| Elevage |
| Crédit agricole |
Couverture
L'enquête couvre tout le territoire national et est représentative au niveau cercle.
Le village.
L'enquête couvre les populations agricoles. Les sections d'énumération dans lesquelles il n'y a aucun membre qui pratique une activité agricole sont excluses de la base de sondage.
Producteurs et sponsors
| Nom | Affiliation |
|---|---|
| Cellule de Planification et de Statistique du Ministère du Développement Rural (actuellement Ministère de l'Agriculture) | Ministère du Développement Rural (actuellement Ministère de l'Agriculture) |
| Direction Nationale de la Statistique et de l'Informatique | Ministère du Plan |
| Direction National de l'Appui au Monde Rural (actuellement Direction Nationale de l'Agriculture) | Ministère du Développement Rural (actuellement Ministère de l'Agriculture) |
| Office Malien du Bétail et de la Viande (actuellement Direction Nationale des Productions et Industries Animales) | Ministère du Développement Rural (actuellement Ministère de l'Elevage et de la Pêche) |
| Nom | Affiliation | Rôle |
|---|---|---|
| Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture | ONU | Assistance technique en matière d'élaboration de questionnaires, de methodologie, traitement et analyse des données |
| Observatoire Economique et Statistique d'Afrique Subsaharienne | Assistance technique en matière d'élaboration de questionnaires, de methodologie, traitement et analyse des données |
| Nom | Abréviation | Rôle |
|---|---|---|
| Gouvernement de la République du Mali | GRM | Appui financier |
| Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture | FAO | Appui financier |
| United States Agency for International Developpement | USAID | Appui financier |
| Programme d’Appui aux Services Agricoles et aux Organisations Paysannes | PASAOP | Appui financier |
| Nom | Affiliation | Rôle |
|---|---|---|
| Bureau d’étude malien ’’Info-Stat’’ | Indépendant | Participation au traitement comme Consultant |
| Bureau d'étude "Grouper Syscom" | Indépendant | Participation au traitement comme Consultant |
| Bakary Sacko | Centre Régional Agrhymet | Elaboration du document méthodologique et tirage de l'échantillon |
Echantillonnage
La base de sondage des exploitations traditionnelles est issue du Recensement Général de la Population et de l'Habitat de 1998. Les domaines étudiés sont : l'élevage, l'agriculture pluviale et l'agriculture irriguée.
La collecte des données du RGA a été effectuée par une enquête par sondage auprès des exploitations agricoles. Il s'agissait donc de tirer un échantillon d'exploitations (unités d'enquête) et d'y administrer le jeu de questionnaires conçus à cet effet. Un tirage à deux degrés a été réalisé :
- au 1er degré, les tirages des sections d'énumération avec probabilité proportionnelle à la taille en nombre de ménages,
- au 2nd degré, un tirage aléatoire simple de 5 exploitations agricoles à l'intérieur des sections d'énumération a été effectué après un dénombrement de toutes les exploitations agricoles présentes.
La taille de l'échantillon des exploitations traditionnelles était environ de 2 000 sections d'énumération et 10 000 exploitations agricoles.
Le taux de couverture de l'échantillon pour les exploitations traditionnelles est de 94%.
Les objectifs de précision du RGA sont ceux publiés dans les résultats au niveau cercle. L'échantillon retenu au niveau national doit donc être reparti entre les cercles en fonction de leur degré d'homogénéité.
La répartition de l'échantillon d'un cercle se fait entre les strates et les sous-strates proportionnellement à leurs tailles en ménage.
Deux sous-strates ont été retenues pour tenir compte de la pluriactivité dans les SE :
- sous-strate 1,
- sous-strate 2.
Pour le District de Bamako, on a procédé à une stratification par commune des SE selon le taux d'actifs dans l'agriculture :
- Strate 1 : SE ayant moins de 1% d'actifs agricoles,
- Strate 2 : SE ayant de 1% à moins de 10% d'actifs agricoles,
- Strate 3 : SE ayant 10% et plus d'actifs agricoles.
La stratification consiste à considérer chaque portion d'une région naturelle à l'intérieur d'un cercle comme une strate ; l'objet étant de déterminer des zones homogènes sur la base des régions naturelles identifiées au sein de chaque cercle. Le cercle étant composé d'arrondissements, une strate peut donc couvrir un ou plusieurs arrondissements.
Les arrondissements à cheval sur plusieurs régions naturelles ont été systématiquement classés dans l'une des régions naturelles ; ce qui a permis d'harmoniser le contour des strates avec celui des arrondissements. Ce classement a été effectué en tenant compte des éléments suivants :
- l'importance surfacique de la région naturelle dans l'arrondissement ou de la région naturelle dominante,
- l'importance en nombre des villages par région naturelle dans l'arrondissement,
- la connaissance de l'arrondissement.
Outre ces deux premiers éléments, la connaissance des pratiques agricoles de l'arrondissement a dans ces certains cas particuliers, aidé dans le classement de l'arrondissement.
Avec ce travail d'harmonisation le nombre de régions naturelles dans le cercle est égal au nombre de strates.
Les sections d'énumération Nomades dans les régions de Kidal, Tombouctou et Gao tirées et qui n'ont pas pu être retrouvées, ont été remplacées par un tirage à partir de la liste administrative.
Sur les 10 000 exploitations agricoles prévues, 9 834 ont repondus. Le taux de réponse est de 61% à Bamako (certaines SE n'ont pas les exploitations agricoles théoriquement prévues pour être enquêtées), 89% à Kidal (SE nomade non retrouvée), 82% à Gao (SE nomade non retrouvée), 94% à Tombouctou (SE nomade non retrouvée), 99% à kayes et Mopti, 98% à Koulikoro et 100% Ségou et Sikasso.
Pour la présentation des formules d'extrapolation, nous avons adopté les notations suivantes :
y= variable d'étude à estimer (population, superficie, production, etc.)
p= nombre de ménages de la sous-strate en 1998
n= nombre de SE échantillon de la sous-strate
D= nombre total d'exploitations collectives de la sous-strate,
i= numéro d'identification des SE, =1,2,3,......,n
Ei= nombre d'exploitations individuelles de la SE i
Di= nombre total d'exploitations collectives de la SE
Pi= nombre de ménages de la SE en 1998
ei= nombre d'exploitations individuelles échantillon de la SE
j= numéro d'identification des exploitations individuelles
yi = valeur de la variable pour l'exploitation de la SE
y'i= somme des valeurs de la variable des exploitations individuelles
de la SE
Y= total de la variable dans la sous-strate
^Y= valeur moyenne de la variable dans la sous-strate
Le coefficient d'extrapolation Ci=EiP/nPi*ei.
Instrument de sondage
Plusieurs supports de collecte ont été utilisés pour le Recensement Général de l'Agriculture (RGA 2004/2005), à savoir :
Qcol : Dénombrement des exploitations collectives
Qmod : Dénombrement des exploitations modernes
Q1 : Questionnaire démographique de l'exploitation
Q1a : Dénombrement des exploitations
Q1b : Tirage des exploitations échantillon
Q2 : Questionnaire caractéristiques techniques des exploitations
traditionnelles
Q3 : Questionnaire caractéristiques de la parcelle et facteurs de
production
Q4 : Questionnaire propriétaire de parcelles
Q5 : Questionnaire rendements
Q5t : Fiche de tirage des parcelles à prélèvement de rendement
Q6 : Questionnaire cheptel
Q7 : Questionnaire dépenses agricoles
Q8 : Questionnaire exploitation moderne
Q9 : Questionnaire cheptel et dépenses d'exploitation moderne
Q10 : Questionnaire exploitation collective
Qprévi : Questionnaire stocks paysan
F1 : Fiche Crédit Agricole
Les saisies de données sont opérées dans le logiciel CSPRO avec le concours des opérateurs de saisie pendant 9 mois. Les agents travaillaient tous les jours ouvrables. Après la saisie, les données sont importées dans le logiciel SPSS pour la suite du traitement . Une sauvegarde systématique est pratiquée tous les jours.
Collecte de données
| Début | Fin | Cycle |
|---|---|---|
| 2004-06-01 | 2005-03-30 | 10 mois |
| Date de début | Date de fin | Cycle |
|---|---|---|
| 2004-06-01 | 2013-06-01 | 10 ans |
- Interview face à face [f2f]
| Nom | Affiliation | Abréviation |
|---|---|---|
| Cellule de Planification et de Statistique du Ministère du Développement Rural | Ministère du Développement Rural | CPS/MDR |
| Direction Nationale de l'Appui au Monde Rural | Ministère du Développement Rural | DNMAR |
| Direction Nationale de la Statistique et de l'Informatique | Ministère du Plan | DNSI |
Les enquêteurs ont évolué soit individuellement, ou par équipe. Dans tous les cas ils ont bénéficié de l'appui des responsables des travaux de l'exploitation des parcelles.
Pour la mise en oeuvre il y avait :
- 506 enquêteurs (soit 1 enquêteur pour 4 sections d'énumération), 100 contrôleurs (soit 1 contrôleur pour 4 enquêteurs), 21 superviseurs régionaux, 6 superviseurs nationaux, 3 superviseurs généraux,
- la mise en place de dispositif de contrôleur pour vérifier la cohérence et la vraisemblance des données collectées par les enquêteurs,
- un dispostif de contre-visite auprès des exploitations et contre visé des parcelles,
- des dispostifs de supervision au niveau national et régional auprès des enquêteurs et contrôleurs,
- les questionnaires administrés en plusieurs passages selon la période indiquée pour l'activité agricole concernée.
Formation du personnel de terrain (superviseurs, contrôleurs, enquêteurs). La formation du personnel de terrain a été organisée en deux phases. Au cours de ces sessions, 648 agents ont été formés, dont 538 enquêteurs et 110 contrôleurs. Dans chaque région, ces formations ont reçu l'appui technique des superviseurs nationaux.
Traitement de données
L'édition des données a consisté en l'introduction d'un programme de contrôle dans le masque de saisie pour découvrir les erreurs de saisie et les incohérences, pour faciliter l'apurement des fichiers contenant les données erronnées. Les logiciels d'exploitation des données utilisés pour faire le travail sont CSPRO et SPSS.
Evaluation des données
Comme dans toutes les opérations de recensement et d'enquête par sondage, les estimations sur la qualité des données du Recensement Général de l'Agriculture (RGA 2004/2005) sont décrites en détails dans la méthodologie, en tant que document de travail de base du recensement. Les différents exercices d'analyse statistique effectués sur la base de la méthodologie ont permis de calculer les variances et coefficients de variation (CV) pour les principales variables du RGA. Tel que présenté, le CV de la variable superficie qui est la variable clé du recensement est très variable selon les niveaux d'agrégation et se présente comme suit :
- au niveau national (3%),
- au niveau régional (5% à 15%),
- au niveau des cercles (5% à 40%).
En effet, le plan de sondage du RGA estime le total des superficies cultivées avec une erreur relative de 3% (Coefficient de variation = 3%). Au niveau des régions, ces estimations sont de bonne qualité (6% à Koulikoro, Sikasso et Ségou, 8% à Kayes et Mopti, 11% à Tombouctou, 14% à Gao et 16% à Bamako).
En descendant au niveau cercle où la taille des échantillons d'exploitations est de 180 en moyenne, les précisions de l'estimation des totaux des superficies cultivées diminuent mais restent acceptables (généralement les CV sont inférieurs à 20%). Certains cercles se distinguent avec des coefficients de variation élevés, notamment Diéma (région de Kayes) avec un CV de 22%, Kati (région de Koulikoro) avec un CV de 40%, Niono (région de Ségou) avec un CV de 26%, Djenné et Koro (région de Mopti) avec des CV de 21% et 25% respectivement, Tombouctou (région de Tombouctou) avec un CV de 25%, Bourem et Ménaka (région de Gao) avec respectivement un CV de 38% et 23%. Excepté Kati et Niono, les autres cercles se caractérisent par une taille plus faible des échantillons d'exploitations enquêtées.
Politique d'accès
| Nom | Affiliation |
|---|---|
| Cellule de Planficiation et de Statistique du Ministère de l'Agriculture | Ministère de l'Agriculture |
| Requis | Texte de la déclaration de confidentialité |
|---|---|
| yes | Accès libre |
Politique de diffusion en cours d'élaboration.
Contacts
| Nom | Affiliation |
|---|---|
| Chef Division Statistique | Cellule de Planification et de Statistique du Ministère de l'Agriculture |
Production de métadonnées
DDI-MLI-CPS/SDR-RGA-2004-V01
| Nom | Abréviation | Affiliation | Rôle |
|---|---|---|---|
| Cellule de Planification et de Statisitque du Ministère du Développment Rural | CPS/MDR | Gouvernement du Mali | Responsable technique du projet |
| Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture | FAO | ONU | Appui technique et financier |
| Union Européenne | UE | UE | Appui financier |
| Agence des Nations Unies pour le Développement International | USAID | UE | Appui financier |
2008-01-22
Version des métadonnées
Version 1.1 (Janvier 2008)