MLI-ODHD-ENMFRP-2008-V01
Enquête Nationale sur la Microfinance et la Réduction de la Pauvreté 2001
ENMRP 2001
Nom | Code pays |
---|---|
MALI | MLI |
Enquête Socio-Economique / Monitoring [hh/sems]
Cette enquête est la prémière de la série.
La stratégie de lutte contre la pauvreté au Mali fonde un grand espoir sur le secteur de la microfinance. Il s'agit, par la promotion de ce secteur, de donner aux pauvres, un plus grand accès aux ressources financières afin de leur permettre de réaliser des activités génératrices de revenus et ou d'améliorer leur accès aux services sociaux de base. C'est à ce titre que le développement de la microfinance est inscrit parmi les actions prioritaires du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté. C'est également à ce titre que le thème « microfinance et réduction de la pauvreté » choisi comme sujet du Rapport National sur le Développement Humain, édition 2008, est bien pertinent.
L'idée centrale de ce thème est l'évaluation des impacts de la microfinance sur la réduction de la pauvreté, qu'il s'agisse d'impacts économiques ou sociaux. L'évaluation des impacts d'une politique ou d'un projet de façon générale et l'évaluation des impacts de la microfinance sur la réduction de la pauvreté de façon spécifique, sont difficiles et les actions dans ce sens de par le monde sont plus ou moins avancées. Les difficultés tiennent principalement à la possibilité d'isoler les effets de la microfinance de ceux d'autres causes du milieu environnant, pour les évaluer. Pour la présente étude, ces effets sont isolés et étudiés par comparaison entre adhérents à différents niveaux d'immersion dans le système de la microfinance.
Une telle démarche ne peut aboutir sans une connaissance préalable des termes de l'étude, à savoir la pauvreté et la microfinance. Ceci nécessite de faire le point sur la pauvreté au Mali et sur la lutte menée pour en réduire l'incidence. Il faut également se donner une bonne compréhension du secteur de la microfinance, ce qui passe par une analyse de ses ressources et emplois et une description assez détaillée de ses adhérents au plan de leur socio économie et de leur attitude face à la microfinance.
L'objectif ultime de l'étude est donc l'élaboration du Rapport National sur le Développement Humain Durable, édition 2008. En effet, la publication du RNDH consacre toujours la promotion du Développement humain durable sur la base d'une problématique actuelle au niveau du pays et des populations à la base. Le choix du thème de la présente édition s'est porté sur « microfinance et réduction de la pauvreté au Mali ». L'approche Développement Humain Durable place les individus et les communautés au cœur des projets de développement comme acteurs et bénéficiaires. Elle implique l'adhésion réelle et la participation effective des populations dans le processus du développement, seuls moyens de permettre d'en atteindre les objectifs en termes d'impacts positifs sur l'homme et l'environnement notamment à travers la réduction de la pauvreté. La microfinance quant à elle, est supposée apporter des revenus aux adhérents et aux IMF. Elle contribue à la création d'emploi, à l'amélioration des conditions de vie des membres et de la population.
La relation entre développement humain durable et microfinance tient à la capacité de cette dernière à améliorer durablement le niveau de vie des populations bénéficiaires, notamment des pauvres. En améliorant le niveau de revenu et les conditions de vie, elle contribue à l'amélioration du PIB, du niveau d'éducation à travers la scolarisation et l'alphabétisation et du niveau de santé. Ces principaux facteurs déterminent les dimensions de l'IDH dans un pays. Sur la base de l'évolution de l'IDH et de l'IPH-1, le Mali améliore progressivement son niveau de développement humain.
En tant qu'instrument de lutte contre la pauvreté, la microfinance devrait contribuer à l'amélioration des indicateurs du développement humain durable et à l'atteinte des OMD. L'accès à des services financiers permet aux adhérents de jeter les bases nécessaires à la poursuite d'autres interventions essentielles. Par exemple, l'amélioration de l'accès aux soins de santé et du niveau d'éducation de manière durable n'est possible que si les ménages gagnent plus d'argent et contrôlent mieux les ressources financières. Les services de la microfinance contribuent donc à réduire la pauvreté et à atténuer ses effets de multiples manières concrètes.
Les adhérents ont en effet un profil assez particulier dans la mesure où ils sont plus instruits, plus urbains et moins jeunes que la moyenne de la population active potentielle. Il s'agit en majorité des hommes, ceci davantage en milieu rural qu'en milieu urbain. La plupart sont des chefs de ménage ou conjoint(e)s de chefs de ménage et par conséquent avec des responsabilités financières et sociales importantes. Ils sont adhérents en moyenne depuis plus de 4 ans, période au cours de laquelle, ils ont contracté 2 crédits en moyenne. Les montants des crédits obtenus sont utilisés, dans plus de deux tiers des cas, pour les activités économiques ; le reste étant affecté à d'autres dépenses du ménage. Ils sont néanmoins bons payeurs car près de 9 échéances sur 10 sont respectées à la date convenue. Ils sont assez satisfaits de leur adhésion à la caisse dans la mesure où une très grande majorité trouve que cette adhésion a changé leur condition de vie et que leur condition économique s'est améliorée.
Les impacts de la microfinance se manifestent sur l'adhérent lui-même et sur son ménage d'une part et sur son milieu environnant d'autre part. Les premiers sont des impacts économiques et les seconds des impacts sur les conditions de vie. Les impacts économiques au niveau de l'adhérent se manifestent comme l'amélioration substantielle de la performance économique : agriculture, commerce, transformation, etc. Cette amélioration est la résultante du crédit et de l'encadrement.
Les impacts économiques de la microfinance sur le milieu sont la création de richesse au niveau national. Cette création de richesse n'est autre que l'augmentation de la valeur ajoutée nationale suite aux activités économiques réalisées par les adhérents.
Les impacts sur les conditions de vie des ménages des adhérents sont nettement mis en évidence au niveau de l'accession à la propriété, au niveau des commodités et de l'équipement du logement ainsi qu'à celui des équipements individuels des membres du ménage. Ces impacts se manifestent également au niveau de l'accès à l'éducation des enfants du ménage de l'adhérent pour lesquels on observe une amélioration du taux de fréquentation de 10 points de pourcentage. Ces différents impacts induisent naturellement une réduction de l'état de pauvreté des adhérents.
La pauvreté des conditions de vie et la pauvreté monétaire des adhérents diminuent avec une plus grande immersion de l'adhérent dans le système de microfinance. Cette diminution s'exprime en termes d'incidence.
L'incidence de la pauvreté des conditions de vie des adhérents diminue de 10 à 30 points de pourcentage selon les statuts sociaux. L'incidence de la pauvreté monétaire diminue également avec l'immersion dans le système de microfinance. La baisse peut atteindre 13 à 27 points de pourcentage selon les modèles d'évaluation ; pour les adhérents de certains statuts sociaux (adhérents du milieu rural ou hommes et femmes non instruits du milieu urbain), cette baisse peut atteindre 30 points.
Ces analyses confortent l'idée que la microfinance contribue à réduire de façon significative la pauvreté au niveau de ses adhérents.
Les impacts de la microfinance sur le milieu de l'adhérent sont principalement de deux ordres : les impacts sociaux et les impacts économiques et financiers.
Au niveau social, la microfinance, en créant ou en participant à la création de milliers d'emplois permanents, contribue ainsi à la réduction de la pauvreté, au niveau local, dans ses zones d'implantation notamment.
Cet état de fait est une limite de la portée de la microfinance en matière de réduction de la pauvreté. Ce qui amène à recommander des actions spécifiques pour étendre et approfondir le domaine d'actions de la microfinance. Ces actions vont dans le sens de l'amélioration de la capacité d'entreprise des plus pauvres par la formation et la sensibilisation, et du renforcement des SFD pour une plus grande prise en charge des plus pauvres.
Données échantillonées [ssd]
Au premier dégré les institutions de microfinance échantillonnées à partir du dénombrement de ces institutions sur l'ensemble du Territoire National, au second dégré les adhérents et leurs ménages.
Version 01 élaborée après aggragation et analyse des données.
2010-06-21
Les sujets abordés sont:
Thème |
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Enquête socioéconomique |
L'enquête est représentative au niveau national, régional, urbain et rural
La région
L'univers étudié est celui des adhérents de la micro finance. Il est demandé de scinder cet univers en 17 sous univers de sondage selon le décompte ci-après.
Région Milieu
Rural Urbain Nomade
Kayes x x
Koulikoro x x
Sikasso x x
Ségou x x
Mopti x x
Tombouctou x x } x
Gao x x
Kidal x
Bamako x
Chacun de ces sous univers est un niveau de signification de l'enquête. Cette multiplicité des sous univers est de nature à démultiplier la taille de l'échantillon. Un examen de près fait voir cependant que les sous univers de Tombouctou, Gao et Kidal sont très petits au regard du phénomène étudié. Les adhérents du milieu rural de Tombouctou représentent 0,4% du total des adhérents ruraux du pays tandis que leurs dépôts ne représentent que 2,4%. En milieux rural et nomade de GAO et de Kidal ainsi qu'en milieu urbain de ces trois mêmes régions, on ne signale pas d'activité de micro finance significative. Ces univers statistiques sont très petits L'étude spécifique de chacun de ces milieux par la méthode de sondage pourrait ne pas donner des résultats fiables ; leur recensement est recommandé sauf que le coût en serait exorbitant. Le moyen terme adopté est de les regrouper en une seule entité. Le nombre d'univers de sondage est ainsi ramené de 17 à 12.
Nom | Affiliation |
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Observatoire du Développement Humain Durable et de la Lutte Contre la Pauvreté | Ministère du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Ägées |
Nom | Affiliation | Rôle |
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Institut National de la Statistique | Ministère de l'Economie et des Finances | Responsable de l'enquête |
Cellule de Contrôle et de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés | Ministère de l'Economie et des Finances | Données administratives et accompagnement |
Centre de Promotion et d'Appui des Systèmes Financiers Décentralisés | Ministère de l'Economie et des Finances | Données administratives et accompagnement |
Ministère du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Âgées | Ministère du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Âgées | Superviseur Général |
Nom | Abréviation | Rôle |
---|---|---|
Programme des Nations Unies pour le Développement | PNUD | Partenaire Technique et Financier |
Nom | Affiliation | Rôle |
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Association pour la Promotion des Institutions de Microfinance | Ministère de l'Economie et des Fiances | Accompagnement, plaidoyer et sensibilisation |
La stratégie adoptée consiste à se donner un même niveau de précision, pour chaque sous univers.
En l'absence de données permettant d'analyser statistiquement l'univers étudié, pour déterminer notamment les paramètres statistiques des sous univers pour les variables d'intérêt, on a recours à une technique simple de détermination de la taille des échantillons. Elle repose sur la précision des proportions. Il faut signaler que les indicateurs à calculer dans le présent contexte sont dans leur grande majorité des ratios ou des proportions ; par exemples : proportion de femmes parmi une catégorie d'adhérents, proportion de nouveaux adhérents, part de l'épargne d'une catégorie d'adhérents.
Soient :
p : l'estimateur d'une proportion P
n : la taille de l'échantillon
vp : l'estimateur de la variance de p
cvp : le coefficient de variation de p
On pose : vp = (px(1-p))/n è cvp = [(1-p)/nxp]½ è n = (1-p)/pxcvp2
Des tailles « n » sont calculées pour plusieurs situations correspondant chacune à une « proportion « et un « CV ». Le tableau ci-après donne les résultats de ces calculs.
p cvp
Sur cette base, on retient, en référence à un cv de 10-11% pour une proportion de l'ordre de 30-35% :
· pour le milieu urbain une taille d'échantillon de 200 adhérents ;
· pour le milieu rural une taille d'échantillon de 150 adhérents.
Pour tenir compte de la spécificité de Bamako, la taille de l'échantillon des adhérents sera portée à 300.
En raison de la plus ou moins grande diversité de situation entre le milieu rural et le milieu urbain, cet échantillon sera distribué plus éclaté en milieu urbain qu'en milieu rural. On étudie 30 adhérents par caisse en milieu rural et 20 en milieu urbain.
Base de sondage et tirage de l'échantillon au premier degré
La base de sondage au premier degré est constituée par la liste des points de vente de l'univers de sondage. Pour chaque réseau, cette liste est disponible ou peut être reconstituée au niveau des centres régionaux des réseaux. Liste comprend : le nom du réseau, le nom de la caisse de base, le nom du point de vente les localisation, nombre d'adhérents individuels (femmes, hommes, total). La base de sondage est réalisée informatiquement par le superviseur régional qui par ailleurs doit faire le tirage (informatiquement de préférence).
Les caractéristiques du tirage de l'échantillon du premier degré sont les suivantes :
· le tirage au premier degré est à probabilité proportionnelle à la taille de la caisse en nombre d'adhérents individuels. Ce nombre d'adhérents est le total des adhérents hommes et femmes non compris ceux des groupements ;
· pour diminuer le risque de tirer un échantillon atypique, on tient compte des différents types de caisses en introduisant :
en milieu urbain une double stratification implicite : une stratification implicite induite par le type de quartier où opère la caisse de base (périphérique ou non) et une seconde induite par l'appartenance à un réseau
en milieu rural une stratification implicite induite par l'appartenance à un réseau ;
· le tirage se fait de façon systématique.
Base de sondage et tirage au second degré
On rappelle que la base de sondage au second degré pour une caisse de base donnée est constituée par la liste de ses adhérents y compris ceux qui sont en groupement (chaque groupement est décomposé en ses adhérents : si un groupement comprend 10 personnes, ce groupement est compté pour 10 adhérents). Cette base est constituée par les agents de collecte avec l'aide du personnel de la caisse de base. Pour tenir compte du critère « homme/femme » et du critère « nouveaux adhérents/vétérans/ex adhérents » dans le tirage, on fait une double stratification implicite selon ces trois critères. On classe d'abord selon le critère homme/femme et à l'intérieur de chacune de ces deux catégories, on classe selon le critère « nouveaux/vétérans /ex adhérents». Le tirage est aléatoire simple et se fait de façon systématique.
De la délicate question de l'échantillon de contrôle
Dans notre approche conceptuelle, il a été dit, en référence à la littérature, que les non adhérents ne sont pas comparables aux adhérents dans le contexte de l'évaluation de l'impact de la micro finance. Ceci du fait que c'est parce qu'ils sont socialement et économiquement différents que les uns adhèrent et les autres non.
Au-delà de cette considération d'ordre conceptuel, il convient de mettre en évidence les difficultés techniques auxquelles on s'affronte lorsqu'on décide d'étudier un échantillon de non adhérents choisis sur la base de l'échantillon des adhérents. Cet échantillon « choisi » ne représente pas les non adhérents dans leur ensemble, notamment ceux qui ne sont pas dans des localités couvertes par une IMF. On ne dispose à leur sujet ni de base de sondage, ni d'autres référentiels de représentativité que ceux des caisses et des adhérents. Utiliser les mêmes techniques d'extrapolation/agrégation que celle appliquées aux adhérents est pour le moins inapproprié car aboutit à des estimateurs ayant un sens très particulier.
100%
Deux catégories d'estimateurs : ceux du premier degré et ceux du second degré.
· Les estimateurs du premier degré sont obtenus à partir des variables de l'échantillon du premier degré (point de service). Exemple : l'estimation des salaires versés par la micro finance. On utilise les coefficients d'extrapolation suivants : Cp1= tp/(nStp) où « p » est l'indice du point de service, tp le taille en adhérents du point de service et « n » le nombre de points de service tiré .
p = n
L'estimateur du total de la variable « y » est alors : g = S Cp1yp
p=1
L'estimateur d'un ratio (ratio de salaire ou salaire moyen) est le rapport de totaux : estimation du total des salaires/estimation du total des effectifs.
· Pour les variables du second degré (niveau adhérent et ménage) les coefficients d'extrapolation sont de la forme : C2p = Cp1*mp /k (mp étant le nombre d'adhérents recensé dans le point de service « p » et « k » la taille de l'échantillon d'adhérents (20 ou 30)). Les totaux et les ratios sont calculés comme précédemment.
L'enquête a utilisé deux types de questionnaires:
Q1 : Questionnaire Point de Service des Institutions de Microfinance
Q2 : Questionnaire Adhérents et Ménages
Des calculs ont été effectués sur les données administratives du secteur
Début | Fin | Cycle |
---|---|---|
2007-12-01 | 2008-03-30 | 4 mois |
Date de début | Date de fin | Cycle |
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2007-12-01 | 2008-03-30 | 4 mois |
Nom | Affiliation | Abréviation |
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Institut National de la Statistique et ses démembrements régionaux | Ministère de l'Economie et des Finances | INSTAT et DRPSIAP |
La collecte a concerné 101 points de service des institutions de microfinance et 2400 adhérents et ex adhérents.
La collecte des données a été organisée en équipe par zone de collecte.
Le schéma de collecte est le suivant :
Collecte des données sur les points de service au niveau de leurs administrations régionale et locale ;
Collecte auprès des adhérents de leurs données personnelles et les données sur leur ménage.
Les données sur les caisses concernent leurs caractéristiques, leur nombre d'adhérents, leurs dépôts et crédits ainsi que l'évolution de ceux-ci. Les données sur les caisses servent à la fois à l'élaboration des bases de sondage et à l'évaluation de l'impact sur le milieu. Les données sur les adhérents et leur ménage sont principalement consacrées à l'évaluation des impacts spécifique sur ces entités.
· Comme fiches de collecte on distingue :
La fiche F0 : recensement des points de service
La fiche F1 : liste des points de service échantillonnés
La fiche F2 : recensement des adhérents des points de vente
La fiche F3 : Charge de travail par enquêteur
F0 : recensement points de service
· Caractéristique
Elle est établie et gérée par le superviseur régional avec l'aide du siège régional du réseau, pour chaque univers. Il a été en effet impossible d'obtenir à Bamako la liste des points de service avec les indications nécessaires pour réaliser un sondage efficace à deux degrés. La fiche est informatique et intègre les données des guichets de toutes les IMF existantes dans la région.
· Structure
· Utilisation
Cette liste par milieu sert au tirage de l'échantillon du 1er degré (points de service) pour le milieu considéré dans la région donnée. La première étape est de trier informatiquement cette liste par :
Caisse de base
Total des adhérents
En deuxième lieu, on calcule le nombre total d'adhérents individuels « N ». Le tirage étant systématique, il reste à déterminer le pas de tirage comme suit : pas= nombre total adhérents individuels/N. « N » étant égal à 15 pour le district de Bamako, 10 pour les autres milieux urbains et 5 pour le milieu rural.
F1 : Liste des guichets échantillonnés. Il sert à enregistrer les guichets tirés de façon à constituer la charge de travail pour une équipe de collecte. Le superviseur régional élabore la fiche F1 pour chaque équipe. Une équipe peut avoir deux fiches F1 : une pour le milieu urbain et une pour le milieu rural. La structure de F1 est la suivante.
F2 : Recensement des adhérents du point de service échantillonné
· Caractéristiques
La fiche F2 est la base de sondage au second degré. Elle est constituée de la liste nominative des adhérents et ex adhérents, qu'ils soient individuels ou fassent partie d'un groupement. Elle est élaborée par l'équipe d'enquêteurs selon les techniques permettant de réaliser le type de tirage envisagé, ceci avec la collaboration de l'administration de la caisse de base.
· Utilisation
Deux cas de figure selon qu'on dispose ou non de moyen informatique.
1er cas : On dispose de moyen informatique
La colonne 9 n'est pas remplie. On trie le tableau (toutes les colonnes) avec Excel simultanément sur la variable « sexe » et la variable « classe de durée ». Les adhérents sont ensuite numérotés après tri de « 1 » à « n ».
2ème cas : En l'absence de moyen informatique
Il est possible que le point de service opère dans un environnement non informatisé. Dans ce cas le nombre d'adhérents est forcément très limité, d'où l'application de la procédure ci-après. A l'aide des colonnes 3 et 4, l'équipe détermine les valeurs de la colonne 8 et à l'aide des colonnes 5 et 8, elle détermine pour chaque adhérent le nombre combinatoire de deux chiffes dont le 1er est le code sexe (colonne 5) et le second le code de la classe de durée (colonne 8). A partir du nombre combinatoire on détermine le rang (n° d'ordre) de l'adhérent dans la liste. Cette technique permet simplement de faire de façon virtuelle, sur le terrain, en absence d'ordinateur le classement des adhérents selon le sexe, la durée et le statut d'adhésion. Cette classification est de fait une stratification implicite induite par le sexe et la durée/statut dans la caisse. On tire systématiquement un échantillon de 20 (milieu urbain) ou 30 (milieu rural) . Pour cela on détermine le pas de tirage : pas= N/20 (respectivement N/30), où « N » est le nombre total d'adhérents listés sur la fiche. Le pas est un nombre entier. On applique ensuite la procédure de tirage systématique sur la colonne 10.
F3 : Charge de travail par enquêteur
· Caractéristiques
La Fiche F3 enregistre la liste des adhérents à enquêter par une même agent (contrôleur ou enquêteur). Elle détermine ainsi la charge de travailleur de l'agent mais doit en plus lui fournir les informations nécessaires pour trouver et identifier les adhérents à enquêter.
· Utilisation
A l'agent reçoit sa charge de travail à l'aide de cette liste. Il prend connaissance des caractéristiques des adhérents à enquêter. A partir de leur adresse, il rentre en contact avec les adhérents pour prendre rendez vous soit en se rendant à leur lieu de résidence, soit en leur téléphonant dans le but préparer son programme de travail sur 4 jours. Ce programme de travail est discuté et validé par le contrôleur.
Les étapes du traitement des donées sont les suivantes:
Nom | Affiliation | URL |
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Observatoire du Développement Humain Durable et Lutte Contre la Pauvreté | Ministère du Développement Social de la Solidarité et des Personnes Agées | www.odhd-mali.org |
Institut National de la Statistique | Ministère de l'Economie et des Finances | www.instat.gov.ml |
Requis | Texte de la déclaration de confidentialité |
---|---|
yes | La confidentialité se refère à la loi sur le système statistique national. |
Les utilisateurs peuvent accéder aux résultats de cette étude à travers le site ou le Centre de Documentation et d'Informations de l'ODHD/LCP
Se référer à l'ODHD
Nom | Affiliation | |
---|---|---|
ODHD/LCP | MDSSPA | www.odhd-mali.org |
DDI-MLI-ODHD-ENMFRP-2008-V01
Nom | Abréviation | Affiliation | Rôle |
---|---|---|---|
Observatoire du Développement Humain Durable et de la Lutte Contre la Pauvreté | ODHD/LCP | MDSSPA | Elaborer le Rapport National sur le Développement Humain Durable |
Institut National de la Statistique | INSTAT | MEF | Faire l'enquête auprès des Institutions et des adhérents du secteur de la microfinance sur toute l'étendue du Territoire National |
2010-06-21
Version 1