INSTAT Website | S'enregistrer | Connexion
Connexion
Améliorer les résultats
du développement est notre passion
|
Catalogue de Microdonnées (NADA)
  • Acceuil
  • Catalogue de Microdonnees
  • A propos de Nous
    Accueil / Catalogue de données central / MLI-INSTAT-RGUE-2021
central

Rencesement Général des Unités Economiques (RGUE) 2021
Rencesement Général des Unités Economiques (RGUE) 2021 Phase de Dénombrement

Mali, 2021 - 2022
Obtenir les microdonnées
ID de référence
MLI-INSTAT-RGUE-2021
Producteur(s)
Institut National de la Statistique (INSTAT) du Mali
Métadonnées
DDI/XML JSON
Créé le
Aug 14, 2025
Dernière modification
Aug 14, 2025
Consultations
11
Téléchargements
2
  • Description de l'étude
  • Téléchargements
  • Obtenir les microdonnées
  • Identification
  • Version
  • Périmètre
  • Couverture
  • Producteurs et sponsors
  • Echantillonnage
  • Instrument de sondage
  • Collecte de données
  • Traitement de données
  • Politique d'accès
  • Avis de non-responsabilité et droits d'auteur
  • Contacts
  • Production de métadonnées
  • Identification

    ID de l'enquête

    MLI-INSTAT-RGUE-2021

    Titre

    Rencesement Général des Unités Economiques (RGUE) 2021

    Sous-titre

    Rencesement Général des Unités Economiques (RGUE) 2021 Phase de Dénombrement

    Abréviation ou acronyme

    RGUE 2021

    Titre traduit

    General census of economic units 2021

    Pays
    Nom Code pays
    MALI MLI
    Type d'étude

    Recensement des entreprises [en/census]

    Information sur la série

    1ère édition

    Résumé

    A l’instar de la première phase du RGUE réalisée en 2019, le Gouvernement du Mali, à travers l’INSTAT,
    a décidé de réaliser la deuxième et dernière phase sur la période 2021-2022 pour compléter et consolider
    la base des données sur les statistiques d’entreprises au Mali constituée à partir des résultats obtenus
    précédemment. Cette ultime phase, communément appelée la phase de dénombrement, consiste à faire
    un dénombrement exhaustif des unités économiques exerçant sur l’ensemble du territoire malien. Une
    opération statistique de telle envergure se déroule en plusieurs étapes dont celles de la conception, du
    recrutement, de la formation, de la collecte et de l’analyse des données.
    La mise en œuvre de la phase de dénombrement a nécessité la mobilisation de ressources financière et
    humaine importantes avec un budget d’exécution estimée à environ 2,2 milliards FCFA et le déploiement
    de près de 800 agents de terrain sur toute l’étendue du territoire. Pour la bonne exécution de l’opération,
    une organisation de base est mise en place autour de nos démembrements au niveau de chaque région.
    Au niveau central, une équipe technique avec en son sein un pool informatique, sous la conduite de la
    coordination, est chargée de veiller au bon déroulement des différentes étapes prévues. L’unité
    d’observation est l’établissement exerçant son activité sur le territoire national dans un local professionnel
    fixe avec quelques exceptions à raison de certaines spécificités. Deux types de support de collecte ont
    été utilisés, à savoir le questionnaire général en format électronique implémenté sur des tablettes et les
    support papier pour les questionnaires de structures pour les besoins spécifiques de la comptabilité
    nationale.
    A l’issue de l’étape de collecte, il a été procédé au traitement de données ayant permis de corriger les
    incohérences et les incorrections décelées en vue de disposer d’une base de données qui s’y prête à
    l’analyse.
    Ce faisant, l’essentiel des unités économiques, exerçant leurs activités sur le territoire national, ont été
    dénombrées. En effet, 309 572 UE réparties sur l'ensemble du pays ont été recenser dont 39% se situent

    Sikasso. Cependant, il faut noter que sur le total des UE visitées, celles ayant entièrement répondu au
    questionnaire sont au nombre de 290 011 majoritairement constituées d’entreprises individuelles avec
    une part de 97% avec une forte proportion d’informelles. Les sociétés, composées essentiellement de

    concerne l’actionnariat des sociétés, les privés maliens sont largement majoritaires aussi bien à la
    création qu’à la période de la collecte des données du dénombrement du RGUE respectivement avec
    85% et 84%. Ce qui laisse entrevoir que la structure de la constitution du capital social des sociétés
    demeure quasiment intacte sur la même période. Il ressort également que les hommes sont les plus
    nombreux actionnaires dans les sociétés et contrôlent l’entièreté des capitaux de 72% d’entre elles. En
    ne considérant que l’actionnariat féminin, on note que les maliennes se montrent plus dynamiques que

    sociétés contre 1% pour les femmes d’autres nationalités.
    L’environnement des UE au Mali est à dominante jeune avec près de 3/4 des UE dénombrées qui ont
    moins de 10 ans d’exercice d’activité lors de la collecte des données. Les dirigeants des UE sont tout
    autant jeunes avec plus de 80% d’entre eux dont l’âge est compris entre 20 et 50 ans. Aussi, faut-il
    préciser que les UE dirigées par les hommes représentent 86% du total recensé contre 14% pour les
    femmes. Ce qui conduit à évoquer la problématique d’obstacles à l’entreprenariat féminin qui est

    essentiellement les contraintes socio- culturelles et les difficultés d’accès aux crédits.
    Dans l’effectif des dirigeants des UE, ceux qui n’ont fréquenté que l’école coranique et l’enseignement
    primaire sont majoritaires avec respectivement 23% et 24%. Les dirigeants sans instruction représentent
    19%. De plus, le paysage des UE est essentiellement marqué par les entreprises ayant engrangé moins
    d’un milliard FCFA de CA et un effectif inférieur à 200 employés avec une forte présence de celles de
    moins de 30 millions FCFA de CA et un effectif inférieur de 10 employés. En effet, cette dernière catégorie

    S’agissant du montant du CA généré par l’ensemble des UE dénombrées au cours des années 2019 et
    2020 réunies, il est de 134 157 milliards FCFA dont 64 568 milliards FCFA en 2020. Le commerce
    apparaît comme le secteur d’activité le plus dynamique avec un peu plus de 74% du CA total réalisé et

    restreint, les UE générant un CA d’au moins un milliard FCFA y contribuent à hauteur de 98%. Quant à

    dans lequel les femmes représentent 15%. Dans le même registre, les UE qui éprouvent des difficultés
    de recrutement sont estimées à 8% du total dénombré parmi lesquelles 55% pensent que le manque de
    personnel qualifié sur le marché du travail en constitue le handicap majeur. Par rapport à la détention


    formelles s’en exécutent sur lesquels 69% élaborent leurs DSF selon le système normal. Toutefois, la
    culture d’appartenance à un groupe n’est pas répandue dans l’environnement des entreprises. En effet,

    demeure pas moins que les UE sont confrontées à des difficultés de financement dont les plus

    dénombrées ont sollicité des prêts auprès d’institutions financières dont 70% auprès des institutions des
    microfinances et 25% au niveau des banques nationales. En ce qui concerne l’utilisation des matériels

    l’accès à internet est plus à la portée des UE formelles.
    Du point de vue de l’appréciation de l’évolution de l’activité des unités économiques dénombrées au
    moment de la collecte des données, plus de 60% d’entre elles sont satisfaites contre 36% d’insatisfaits
    en lien principalement avec les difficultés d’accès aux matières premières et l’effet COVID -19.

    ne l’estiment pas favorable à cause de la crise multidimensionnelle, notamment l’insécurité et l’effet
    COVID-19, de même que la mauvaise gouvernance.
    Les données révèlent que les UE s’occupent bien de la gestion des déchets qu’elles produisent. De ce
    fait, les UE ont plus recours à la méthode de ramassage d’ordure par la mairie ou les GIE suivie de
    l’incinération. Le compostage est la méthode de gestion la moins utilisée par les UE. Pour ce qui concerne


    disposent des mini-stations de pré-traitement et traitement des eaux usées. Par ailleurs, la démarche

    Type de données

    Données de recensesement / énumération [cen]

    Unité d'analyse

    Entreprise (UE)

    Version

    Description de la version

    A l’instar d’autres pays membres d’AFRISTAT, le Gouvernement du Mali, à travers l’INSTAT, a lancé un
    vaste projet de Recensement Général des Unités Economiques (RGUE) exerçant leurs activités sur le
    territoire national. La réalisation de cette opération d’envergure a démarré en 2019. Elle s’inscrit dans le
    cadre de la mise en œuvre du Schéma Directeur de la Statistique (SDS) pour relever le défi de la
    production statistique de qualité, notamment celle des statistiques économiques et financières à travers
    le changement d’année de base des comptes nationaux et l’amélioration de la qualité des statistiques
    d’entreprises. Le RGUE se déroule en deux phases à savoir la phase couplée de la cartographie et du
    repérage et la phase de dénombrement des unités économiques.
    La première phase de cette opération qui est la cartographie-repérage s’est déroulée en 2019 dont les
    résultats et le rapport d’analyse de cette phase sont disponibles. La seconde et dernière phase
    dénommée le dénombrement des UE est la phase principale de collecte des données. Elle est conçue et
    mise en œuvre, entre avril 2021 et février 2022, en prenant en compte les enseignements tirés du
    déroulement de la première phase. Ce faisant, cette ultime phase du RGUE permet de compléter et de
    consolider la base des données des statistiques d’entreprises constituée à partir des résultats de la phase
    de cartographie-repérage des UE, reflétant les réalités économiques du Mali. Au demeurant, les données
    issues du dénombrement visent comme objectifs entre autres :
    • de constituer des bases de sondage des UE formelles et informelles localisées et stratifiées par
    branche d’activités et par taille nécessaires à la refonte des dispositifs de mise en place des
    indicateurs conjoncturels et structurels ;
    • d’actualiser les indicateurs macroéconomiques pertinents, notamment le produit intérieur brut (PIB) ;
    • de dessiner le profil économique et sectoriel de chaque région et de chacune des autres
    circonscriptions administratives dans le sillage de la promotion de la décentralisation ;
    • de mettre à jour le répertoire statistique national d’entreprises existant à l’INSTAT ;
    • de déterminer le poids du secteur informel dans l’économie nationale ;
    • de déterminer les caractéristiques sociodémographiques des chefs des UE exerçant au Mali et
    évaluer le niveau de l’entrepreneuriat féminin ;
    • d’identifier les obstacles à l’entrepreneuriat au Mali, d’évaluer le niveau de l’emploi créé par les UE
    maliennes et de disposer des perceptions de leurs responsables sur l’environnement et le climat des
    affaires au Mali.
    Pour des raisons pratiques dans la mise en œuvre des deux phases du RGUE, un champ de couverture
    a été défini.

    Tout comme la phase précédente, le dénombrement des UE cible toutes les UE du secteur formel et
    informel exerçant dans un local professionnel fixe construit en brique, en métal, en banco, en tôle, en
    paille ou encore en tente et disposant d’une porte d’entrée avec battant (pour les unités résidentes en
    milieu urbain) ou sans battant (pour les unités résidentes en milieu rural). Sont également dénombrées,
    les UE dont la nature de leur activité les amène à ne pas exercer nécessairement dans les locaux
    professionnels comme les unités de fabrication des briques, de menuiserie, de réparation des voitures et
    motos, de lavage des voitures et motos, les carrières, etc. Les UE qui exercent leurs activités dans les
    concessions sans aucune indication extérieure sur leur existence (unités de teintures, des boulangeries
    artisanales, certaines unités de couture) sont également prises en compte en fonction de l’importance de
    leurs activités. Pour les besoins spécifiques d’élaboration des comptes nationaux des unités de
    production non marchande aux services des ménages menant des activités sur le territoire national sont
    aussi dénombrées. Il s’agit des ISBL constitués des Organisations Non Gouvernementales, des
    Associations, des Syndicats, des Conseils, Ordres et Chambres consulaires, des Faitières, des
    Fondations, des Partis politiques et des Coopératives.
    L’unité d’observation pour la collecte des données est l’établissement. Il se définit comme une UE située
    en un lieu géographiquement bien distinct, mais juridiquement dépendante, dans laquelle ou à partir de
    laquelle sont exercées des activités de production, de vente ou de services. L’établissement peut être
    une usine, un magasin, un bureau, une carrière, un atelier, un entrepôt, etc.
    Les UE du secteur formel se distingue de celles du secteur informel par le fait qu’elles disposent non
    seulement d’une gestion organisée, mais surtout qu’elles sont enregistrées dans les fichiers administratifs
    (Services des impôts, Sécurité sociale, etc.) et tiennent une comptabilité écrite et complète conformément
    au plan comptable en vigueur (Plan SYSCOHADA).
    Le présent rapport a trait à l’analyse des résultats du dénombrement et s’articule autour de huit (08)
    chapitres. Le chapitre I présente la méthodologie du dénombrement, le chapitre II est axé sur la
    couverture de la collecte, le chapitre III est consacré aux caractéristiques des UE dénombrées, le chapitre
    IV traite de la situation économique et financière des unités économiques, le chapitre V relate les
    caractéristiques sociodémographiques des dirigeants des UE, le chapitre VI s’intéresse à l’utilisation des
    Techniques de l’Information et de la Communication (TIC) par les UE, le chapitre VII concerne la
    perception des responsables des UE sur l’évolution l’activité et l’environnement des affaires au Mali et
    enfin le chapitre VIII se focalise sur la production des déchets et leurs méthodes de gestion de même
    l’adoption de la démarche qualité par les UE .
    Pour finir, un focus est fait sur les difficultés rencontrées et les enseignements tirés avant de terminer par
    une conclusion et des recommandations.

    Date de la version

    2023-03-31

    Notes sur la version

    A l’instar de la première phase du RGUE réalisée en 2019, le Gouvernement du Mali, à travers l’INSTAT,
    a décidé de réaliser la deuxième et dernière phase sur la période 2021-2022 pour compléter et consolider
    la base des données sur les statistiques d’entreprises au Mali constituée à partir des résultats obtenus
    précédemment. Cette ultime phase, communément appelée la phase de dénombrement, consiste à faire
    un dénombrement exhaustif des unités économiques exerçant sur l’ensemble du territoire malien. Une
    opération statistique de telle envergure se déroule en plusieurs étapes dont celles de la conception, du
    recrutement, de la formation, de la collecte et de l’analyse des données.
    La mise en œuvre de la phase de dénombrement a nécessité la mobilisation de ressources financière et
    humaine importantes avec un budget d’exécution estimée à environ 2,2 milliards FCFA et le déploiement
    de près de 800 agents de terrain sur toute l’étendue du territoire. Pour la bonne exécution de l’opération,
    une organisation de base est mise en place autour de nos démembrements au niveau de chaque région.
    Au niveau central, une équipe technique avec en son sein un pool informatique, sous la conduite de la
    coordination, est chargée de veiller au bon déroulement des différentes étapes prévues. L’unité
    d’observation est l’établissement exerçant son activité sur le territoire national dans un local professionnel
    fixe avec quelques exceptions à raison de certaines spécificités. Deux types de support de collecte ont
    été utilisés, à savoir le questionnaire général en format électronique implémenté sur des tablettes et les
    support papier pour les questionnaires de structures pour les besoins spécifiques de la comptabilité
    nationale.

    Périmètre

    Notes

    Problématique de l’entreprenariat féminin ;
    Climat des affaires et commerce international des services ;
    Profils sectoriel et économique des régions ;
    Caractéristiques et tailles des UE au Mali ;
    Problématique de l’emploi jeune au Mali ;
    Importance du financement des UE ;
    Précarité de l’emploi au sein des UE

    Mots-clés
    UE Emploi Genre Commerce extérierur Climat des Affaires

    Couverture

    Couverture géographique

    L'ensemble du territoire malien

    Unité géographique

    Quartier

    Univers

    L'ensemble des Unités Economiques du Mali

    Producteurs et sponsors

    Enquêteurs principaux
    Nom Affiliation
    Institut National de la Statistique (INSTAT) du Mali Ministère de l'Economie et des Finances (MEF)
    Producteurs
    Nom Affiliation Rôle
    Direction Régionale de la Planification, de la Statistique et de l'Informatique, de l'Amenagement du territoire et de la Population Ministère de l'Economie et des Finances (MEF) Coordination Régionale
    Agence de financement/sponsor
    Nom Abréviation Rôle
    BANQUE MONDIALE BM Appui Financier
    Banque Africaine de Développement BAD Appui Financier

    Echantillonnage

    Procédure d'échantillonnage

    Recensement

    Instrument de sondage

    Questionnaires

    Questionnaire général
    Questionnaires de structures

    Collecte de données

    Dates de collecte de données
    Début Fin
    2021-12-01 2022-02-28
    Périodes de temps
    Date de début Date de fin
    2022-02-28 2023-02-28
    Mode de collecte des données
    • Assisté par ordinateur [capi]
    Collecteurs de données
    Nom Affiliation Abréviation
    Institut National de La Statistique Ministère de l'Economie et des Finances (MEF) INSTAT
    Supervision

    Le suivi de la collecte de donnée répond à un impératif d’assurance qualité des données collectées.
    Cette assurance qualité a exigé la mise en place d’un mécanisme de contrôle des données avant,
    pendant et après la collecte des données.
    • Avant le démarrage de terrain : étant donné que la collecte des données est essentiellement une
    collecte digitalisée (CAPI), toutes les variables clés de contrôle de cohérence ont été identifiées et des
    sauts ont été programmés automatiquement dans l’application informatique de collecte de données. Ceci,
    pour limiter au maximum les incohérences et les erreurs de saisie des agents.
    • Pendant la collecte : une fois les agents déployés sur le terrain, un suivi régulier de la collecte
    s’impose. Ce suivi visait à s’assurer de la mise en œuvre effective du plan de déploiement retenu,
    constater les difficultés rencontrées par les agents et apporter des solutions, évaluer d’état d’avancement
    des travaux de collecte et ajuster si nécessaire le mode opératoire de la collecte.
    Ce suivi a été assuré de manière régulière par les chefs d’équipe et les contrôleurs et périodiquement
    par les superviseurs régionaux, les superviseurs nationaux, l’équipe de coordination du RGUE et le
    consultant.
    En dehors du suivi sur le terrain, des réunions hebdomadaires sont organisées sous la présidence de la
    coordination. Ces réunions auxquelles participaient les superviseurs, les contrôleurs et l’équipe
    informatique de veille permettaient de partager l’état d’avancement de la collecte dans chaque zone, les
    difficultés rencontrées et les approches de solutions pour les résoudre.
    En outre, les données envoyées sur le serveur ont été examinées en temps réel à deux niveaux :
    ? au niveau informatique : une équipe de veille a été mise en place et chargée de faire les éditions
    secondaires et le contrôle de cohérences des données. Pour faciliter ce travail, une liste de variables clés
    à contrôler a été retenue et programmée dans une application informatique de suivi de la collecte.
    Ainsi, toutes les incohérences et enregistrements partiels d’informations sont décelés et notifiés aux
    agents de terrain qui les corrigeaient ou les complétaient au fur et à mesure de la collecte.
    ? au niveau Système d’Information Géographique (SIG) : les données ont été exportées dans un
    format assimilable par les outils SIG et projetées sur les fonds de cartes. Ce contrôle permettait de
    s’assurer que les équipes opéraient effectivement dans les ZR qui leur sont affectées et que la zone est
    bien couverte sans omission ni débordement.
    • Après la collecte : à la fin de la collecte des données dans un quartier/secteur, une commune, un
    cercle et une région, un rapprochement des données collectées à la phase actuelle de dénombrement a
    été fait avec les données de la phase de repérage de 2019 à travers le fichier d’orientation et de contrôle.
    Ce rapprochement visait à apprécier les évolutions éventuelles survenues sur le terrain et aussi de
    s’assurer de la couverture géographique de la collecte.
    Le respect de tous ces mécanismes de contrôle a permis, à la fin de la collecte d’avoir les données brutes
    de l’ensemble du territoire plus ou moins apurées

    Notes sur la collecte de données

    Le recensement général des unités économiques (RGUE) du Mali a concerné tout le territoire national et
    a ciblé toutes les unités économiques marchandes formelle et informelle exerçant dans un local
    professionnel fixe y compris les ISBL. A l’issue de la collecte de données, sur un total de 309 572 unités


    la collecte et 1% ont refusé de collaborer.
    L’analyse de données collectées nous renseigne que le plus grand nombre de UE visitées se localisent
    dans le district de Bamako, soit 39% du total. Les régions de Koulikoro et de Sikasso suivent avec des
    parts respectives de 21% et de15%. Les régions de Kayes et de Ségou affichent chacune une proportion
    de 8% suivie de la région de Mopti avec 5% alors que la région de Tombouctou s’en sort avec 2%. C’est
    dans les régions de Gao, de Kidal, de Ménaka et de Taoudéni que le nombre de UE recensées est
    relativement restreint avec des proportions oscillant entre 2% et un peu plus de 0%.

    Traitement de données

    Edition des données

    Le traitement de données se décline en trois activités à savoir la codification des activités exercées,
    l’apurement des données et la consolidation de la base géolocalisée des unités économiques
    dénombrées.

    Codification des activités

    La codification des activités est faite conformément à la nomenclature des activités des Etats membres
    d’AFRISTAT révisée1 (NAEMA rev1) avec l’accompagnement technique de l’Expert en charge des
    entreprises d’AFRISTAT.
    En effet, le document de la révision 1 de la nomenclature des activités des Etats membres d’AFRISTAT
    (NAEMA rev1) a été mis à la disposition des participant à l’atelier constitué en six binômes pour la
    codification des activités. Chaque binôme devait donc, sur la base de la principale activité exercée par
    les unités économiques, affecté le "code de groupe" approprié à chaque activité déclaré par les unités
    dénombrées.
    Après la codification des activités exercées, les codes ont été concaténés et les données mise ensemble
    pour obtenir la base de données codifiée complète pour l’apurement et les tabulations.

    Apurement et tabulation

    L’apurement a consisté en des vérifications pour s’assurer que toutes les variables sont dans le fichier
    (c’est-à-dire, la structure du fichier est correcte) et qu’elles (valeurs) se situent dans l’étendue correcte. Il
    a également consisté à vérifier la cohérence interne pour s’assurer que les données ont été enregistrées
    et saisies correctement. A ce niveau, il a été souvent utile de se référer aux spécifications associées au
    questionnaire.
    Dans la pratique, le travail d’apurement a consisté à produire des tableaux de fréquence pour toutes les
    variables (tri à plat), des tableaux croisés pour les variables liées et écrire des syntaxes sous SPSS pour
    identifier les incohérences. Ensuite, selon les incohérences détectées et les informations disponibles, des
    propositions scientifiques de correction ont été faites et des syntaxes ont été écrites sous SPSS à cet
    effet (Cf. syntaxe d’apurement).
    Après l’apurement et la stabilisation de la base de données, une liste de tableaux pertinents à produire a
    été établie. Il faut noter que l’élaboration de certains de ces tableaux a nécessité la création de certaines
    variables. Pour produire ces tableaux, des programmes (syntaxe de tabulation) sont élaborés sous SPSS
    pour générer les tableaux.

    Consolidation de la base géolocalisée des unités économiques

    La consolidation de la base a consisté à :

    • vérifier l’exhaustivité des coordonnées géographiques de toutes les unités économiques
      actives dénombrées ;
    • convertir le fichier de données dans un format exploitable sous un logiciel SIG (ArcGIS,
      Qgis…) ;
    • projeter les données sur les fonds de carte pour vérifier l’exhaustivité de la couverture de chaque
      ZR, la précision de localisation par rapport aux rues ( code rue enregistré dans les données
      collectées par rapport au code rue enregistré dans base cartographique) ;
    • compléter les informations manquantes relatives à la localisation géographique des unités
      économiques dénombrées.

    Politique d'accès

    Autorisation d'accès
    Nom Affiliation
    Institut National de la Statistique (INSTAT) du Mali Ministère de l'Economie et des Finances (MEF)
    Confidentialité
    Requis Texte de la déclaration de confidentialité
    yes Institut National de la Statistique est la seule responsable des données
    Conditions d'accès

    Les données sont accessibles sur demande

    Avis de non-responsabilité et droits d'auteur

    Droits d'auteur

    Copyright © 2020 / Institut National de la Statistique - INSTAT BP 12, Avenue du Mali Hamdallaye ACI 2000 Bamako - MALI

    Contacts

    Contacts
    Nom Affiliation
    Séyidina Oumar MINTA Institut National de la Statistique (INSTAT)
    Fatou DIA Institut National de la Statistique (INSTAT)

    Production de métadonnées

    Identifiant du document DDI

    MLI-INSTAT-RGUE-2021

    Producteurs
    Nom Abréviation Affiliation Rôle
    Institut National de la Statistique INSTAT Ministère de l'Economie et des Finances (MEF) Producteur
    Date de production des métadonnées

    2023-03-31

    Version des métadonnées

    Version du document DDI

    Version 1.0 (Avril 2024)

    Revenir au catalogue
    Catalogue de Microdonnées (NADA)

    © Catalogue de Microdonnées (NADA), All Rights Reserved.